Le commandant de la 33ème Région Militaire le Général Major Akili Muhindo Mundos appelle les habitants du Sud-Kivu et du Maniema à prendre l’exemple des habitants du territoire de Kalehe qui ont accepté d’accompagner l’armée et ainsi aboutir à la réussite des opérations.
Dans un entretien avec la presse quelques après le rapatriement de 291 combattants CNRD au Rwanda, le numéro 1 de l’armée au Sud-Kivu et au Maniema indique que sans la collaboration de toutes les couches de la population, le succès enregistré serait un échec.
Le Général Major Akili Muhindo Mundos précise que les opérations se poursuivent sur l’ensemble de la province pour neutraliser tous les groupes armés et principalement les groupes armés étrangers qui sèment terreur et désolation.
En rapport avec les opérations contre les CNRD, notre source précise qu’ils se seraient éparpillés dans certaines régions mais l’armée poursuit avec la mise en place des stratégies pour les contraindre à déposer les armes.
Ainsi, le commandant de la 33ème Région Militaire appelle la population à s’approprier les résultats enregistrés et de dénoncer auprès des services compétents toutes les tentatives pour ces rebelles tendant à occuper à nouveau les positions conquises.
Il rappelle que l’utilisation de la seule force militaire a fait que la RDC puisse rester dans en guerre, d’où l’appel à l’appui de la population à travers l’accompagnement aux FARDC.
Et dans un communiqué de presse rendu public dimanche 15 décembre 2019, Akili Muhindo Mundos avait déjà demandé aux confessions religieuses de continuer leurs fidèles et tireurs des ficelles impliqués dans les groupes armés et « excommunier ceux qui ne vont pas répondre à leur appel ».
Le Général Major Akili Muhindo Mundos appelle également les gouvernants, les acteurs politiques et les organisations humanitaires à s’occuper, en toute urgence, des autres dépendants qui sont dans le camp militaire de Nyamunyunyi afin qu’ils soient pris en charge de manière adéquate et ramenés dans leurs pays d’origine.
Il pense que si cette prise en charge n’intervient pas dans l’urgence, cela pourrait avoir des répercussions sur la vie de ces dépendants car, pour l’instant, ils sont dépourvus des moyens financiers pour leur survie.