La faculté des sciences de l’Université Officielle de Bukavu UOB dispose officiellement à partir de ce mardi 30 novembre d’un centre d’information et de recherche sur les risques d’origine naturelle CIRRINA.
Ce centre étalera son travail de recherche sur les aléas sismiques à savoir les tremblements de terre, les glissements de terrain et le comportement que la population doit adopter devant ces risques imprévisibles.
Cette unité de recherche voit le jour grâce à l’appui scientifique et financier du Musée Royal d’Afrique Central à travers le projet HARISSA.
Pour le professeur Akonkwa Balagizi, vice doyen chargé de l’enseignement et point focal du projet HARISSA à l’UOB, la création de ce centre vise à doter la région d’une unité qui informera en temps réel la population sur les risques tels que les tremblements et les érosions.
Pour lui, ce centre constituera également un lieu de travail pour les chercheurs qui travaillent dans le domaine de la prévention des catastrophes.
Le Docteur Caroline Mâchelier qui est géographe au musée royal d’Afrique Central rassure que ce centre bénéficiera d’une participation des scientifiques venus de l’extérieur. Elle rassure que le centre d’information et de recherche sur les risques naturelles bénéficie d’un appui technique du musée royal d’Afrique Central qui a son siège en Belgique.
Le comité de gestion de l’UOB promet un accompagnement à ce centre en vue de le rendre productif dans la durée.
Le secrétaire général académique de l’UOB le professeur Venant Nshombo compte sur l’accompagnement des structures étatiques pour que les informations recueillies par le centre permettent aux habitants d’adopter une bonne attitude en présence des risques naturelles.
Le lancement officiel des activités de ce centre a été fait en présence des services de l’urbanisme, de la mairie, des chercheurs et des acteurs de la société civile.
Expédit KYALU