Le mot d’ordre de la société civile appelant à une marche pacifique sur l’ensemble de la province a été diversement suivi dans différents territoires au Sud-Kivu.
A Kabare par exemple, les habitants en majorité les jeunes ont répondu favorablement à cet appel. Dans le groupement de de Lugendo, notre Radio club signale que la marche est partie de différents points chauds pour chuter au bureau du groupement où un mémorandum a été lu et déposé entre les mains du chef de cette entité.
A Kavumu dans le Groupement de Bugorhe, les activités sont restées paralysées l’avant midi de Mercredi 02 Novembre 2022. À l’instar d’une journée ville morte, Marché, Boutiques, Magasins et des écoles sont resté fermés, à en croire le président de la société civile locale Justin Mulindangabo.
Toujours à Kabare mais dans le groupement de Mudaka, la marche a commencé au centre pour chuter au bureau du groupement. Ici, les manifestants n’ont trouvé personne à qui remettre leur mémo fait savoir Éric Habamungu Shamamba, président du sous noyau de la société civile locale.
À Miti par contre, c’est une journée ville morte qui a été observée. A Mudaka, Miti et Bugorhe, les activités étaient paralysées jusque vers 12h. La circulation n’a pas été fluide. C’est seulement dans l’après-midi que les activités ont repris timidement.
Dans le territoire de Kalehe, les habitants ont répondu au mot d’ordre de la société civile. Notre permanent dans la partie littorale indique les boutique, Magasins et écoles sont restés fermés toute la journée de Mercredi 02 Novembre.
A Nyangezi dans le territoire de Walungu, la marche pacifique est partie de l’endroit dit Shefake à l’entrée de la paroisse de Cibimbi avec comme point de chute le bureau du groupement où un mémorandum a été lu et déposé entre les mains du chef de groupement Cishugi Nyangezi.
Ce dernier a promis de faire parvenir les doléances des manifestants à qui de droit. Sur place, écoles, restaurants, pharmacies écoles et toutes les activités socio-économiques ont tourné au ralenti.
Même situation à Walungu centre. Le noyau territorial de la société civile a organisé une marche qui est partie du rond-point situé à la paroisse sainte Bernadette de Walungu jusqu’au bureau du territoire. Après le dépôt du mémorandum, les manifestants se sont dirigés à la base de la MONUSCO ou une copie du mémo a été déposé au représentant de la mission onusienne.
Dans a grande partie de la Plaine de la Ruzizi précisément à Kamanyola et à Luvungi, les activités socioéconomiques sont également restées paralysées jusque vers midi. Les écoles de la place n’ont pas ouvert, explique notre permanant sur place Wendo JOE.
Dans le mémorandum adressé au chef de l’État lu et remis au chef de groupement, les acteurs de la société civile exigent la fermeture des frontières communes avec les pays agresseurs et l’expulsion de l’ambassadeur de Ougandais en poste à Kinshasa.
Ils exigent également l’annulation de tous les accords conclus avec ce pays.
Dans le territoire de Shabunda, le président de la société civile Joseph Mpeseni explique que c’est une ville morte qui a été organisée pour dire non à l’invasion des armées étrangères sur le sol congolais. Notre permanent Papy Mulingati évalue à 80% la réussite de cette action citoyenne.
Dans le territoire de Fizi, toutes les activités ont été organisées comme à l’accoutumée. La société civile préfère organiser une action citoyenne le moment venu à en croire son président Kitandala Santos.
Même situation dans le territoire d’Idjwi. Notre permanent explique que seulement certaines écoles ont renvoyé les enfants à la maison tôt le matin.
Contacté, Dorcel Bahagaze, présidente du noyau de la société civile en chefferie Ntambuka indique que leur manifestation est projetée pour la semaine prochaine.
Alain KABIKA