Certains finalistes de l’école secondaire de l’édition 2012 dénoncent ce qu’ils qualifient de magouilles dans le processus d’acquisition de diplômes d’état malgré la publication des résultats.
Certains d’entre eux affirment que l’inspecteur principal provincial de l’EPSP avait annoncé que les diplômes sont disponibles à son bureau et le retrait est conditionné par le paiement de 20 dollars pourtant sur place c’est le contraire.
L’un d’eux signale que pour retirer un diplôme à l’inspection on exige d’autres frais comme l’achat de 3 fiches à 3000FC chacune.
Cet étudiant qui a vécu cette situation raconte « j’ai constaté qu’après l’achat des fiches les agents à l’Inspection me disent que le diplôme n’est pas disponible et que je devrais patienter encore. Sans diplôme, nous sommes bloqués dans beaucoup de choses. Nous postulons pour avoir des bourses ici et là mais on vous, il faut présenter vos pièces originales. N’ayant pas de diplôme, nous sommes considérés comme des faussaires… nous finalistes de 2012 et d’avant 2012, nous allons passer à des actions de grande envergure parce que nous sommes fatigués…»
Ces finalistes demandent l’implication des autorités qui oeuvrent dans le secteur de l’enseignement pour qu’ils parviennent à trouver leur preuve de réussite à l’examen d’état.
Contacté l’inspecteur principale provinciale chargé de l’équivalence titre et pièce scolaire Chantale CIREGEREZA renseigne qu’il y a des diplômes retenu à Kinshasa à cause de litige de la part des élèves « sur cette fiche, il y a des informations que l’on demande à l’enfant de fournir. Si une seule information manque, il n’y a pas moyen de compléter les diplômes. Ou alors, lorsqu’ils arrivent ici, nous regardons la liste des diplômes réceptionnés. Si le nom n’est pas là, nous cherchons à savoir la raison… »
Chantal CIREGEREZA précise que l’Inspection ne prend pas l’argent d’un finaliste dont le diplôme est retenu à Kinshasa.
Pour rappel depuis 2010 certains finalistes de l’école secondaire sont sur la liste des personnes qui ont réussi à l’examen d’état mais leurs diplômes trainent toujours à Kinshasa.