Les jeunes sont appelés à utiliser leur force et leur pouvoir dans des actions positives visant la paix et la cohésion sociale dans la province du Sud Kivu.
Ce message est de Trésor MUTIKI, le Président du Conseil d’Administration de l’organisation caritative qui porte son nom « Trésor Mutiki Fondation » TMF en sigle.
Il l’a dit lors d’une conférence sur l’unité et la cohésion sociale tenue dans la grande salle de la Paroisse Catholique Mater Dei de l’Archidiocèse de Bukavu.
Devant de centaines d’invités à majorité des jeunes, Trésor MUTIKI a indiqué que le tribalisme et la médisance sont parmi les défis qui freinent la paix et le développement de la province du Sud-Kivu d’où il faut les bannir.
En dépit des difficultés, il demande aux jeunes d’arrêter d’être plaintifs tous les jours mais de développer des stratégies pour les contourner et aller de l’avant.
« Je suis arrivé à Bukavu, mon seul message c’est l’amour entre nous et la cohésion sociale. Le tribalisme n’a pas de place quand on aspire au développement mais c’est un frein, nous devons être unis et laisser le discours tribal et notre province ira très loin. Je demande aux jeunes d’être actifs, de ne pas se plaindre tout le temps mais essayons de canaliser nos efforts et nos énergies pour voir si demain ou après-demain les choses peuvent changer positivement »
C’était également une occasion pour le Président du Conseil d’Administration du TMF de présenter les activités et la vision de sa fondation qui constitue une opportunité pour les jeunes et pour d’autres personnes qui ont besoin d’être accompagnés dans leurs différentes activités.
Il a rappelé que Trésor Mutiki Fondation TMF est apolitique et non tribale.
« Nous, nous sommes là pour l’encadrement des jeunes, rien que cela, le reste ne nous intéresse pas. La solution n’est pas de s’adonner à la consommation des boissons fortement alcoolisées, la drogue ou la délinquance mais de travailler fort et demain sera meilleur » ajoute-t-il.
Signalons que plusieurs autorités et d’autres personnalités de la province ont pris part à cette conférence publique.
Par Raïssa KASONGO