La société civile du Sud-Kivu à travers son bureau de coordination décrète une journée ville morte le mercredi 22 Novembre dans la ville de Bukavu et sur l’ensemble de la province. C’est pour exiger l’adoption de la loi électorale avant le 30 Novembre par le parlement.
Au cours d’une interview exclusive accordé à votre rédaction, le président du bureau de coordination de la société civile Maitre Patient BASHOMBE souligne que le parlement tergiverse et se donne le luxe de s’atteler au vote d’autres lois au mépris de délais qui lui incombent.
L’appel à la journée ville morte exige aussi du parlement le retrait et/ou le rejet du projet de loi du 20 Juillet 2001 portant régime applicable aux asbl et établissements d’utilité publique en discussion à l’Assemblée Nationale mais aussi la hausse du montant alloué au budget national 2018 qui et de 5 milliards déposé par le gouvernement Tshibala en date du 15 Novembre dernier précise notre source.
« C’est au regard du vœu du peuple congolais de voir les élections s’organiser le plus rapidement possible, conformément à la constitution et à l’accord de la Saint Sylvestre que les habitants du Sud-Kivu sont appelés à rester chez eux ce mercredi 22 Novembre », renchérit le président de la société civile du Sud-Kivu
Pendant ce temps, l’Union pour la Nation Congolaise UNC à travers son secrétaire fédéral adjoint en charge de mobilisation Amato BAYUBASIRE soutient la démarche du bureau de coordination de la société civile pour le vote de la loi électorale par l’assemblée nationale, mais pas une loi électorale dans le fond tel que présenté par le gouvernement. L’UNC conteste par exemple le vote électronique.