La Nouvelle dynamique de la Société Civile en République Démocratique du Congo NDSCI exige l’implication personnelle du gouverneur de province afin d’apporter la lumière dans le dossier sur la spoliation de la parcelle de l’institut Bagira, tous les cimetières de Bukavu et d’autres parcelles de l’Etat.
Dans une déclaration rendue publique par son président national Jean Chrysostome Kijana, cette structure citoyenne s’inquiète du silence de l’autorité provinciale par rapport aux dénonciations quotidiennes des acteurs de la société civile.
Jean Chrysostome Kijana précise que tous ces actes de vente et spoliations des parcelles de l’Etat ne peuvent pas se faire sans l’autorisation des services du cadastre, ce qui est une preuve de leur complicité.
Le président national de la NDSCI pense que c’est le moment ou jamais où la population sud-kivutiènne devrait se prendre en charge et détruire toutes les constructions anarchiques faites sur base de spoliation et déterrer les différentes bornes.
Dans cette déclaration, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en République Démocratique du Congo dit craindre la disparition totale de tous les espaces publics au Sud-Kivu car chaque autorité qui est nommée à n’importe quel niveau, s’évertue à chercher ceux qui restent pour les aliéner.
Elle en appelle au sens de civisme des uns et des autres et à la population de faire attention aux prochaines élections afin de ne pas porter son choix sur des personnes qui, plus tard, vont se transformer en bourreaux du peuple.
Kijana rassure que son organisation est prête à accompagner tout citoyen congolais capable d’engager des actions de grande envergure à partir de ce week-end en commençant par les cimetières de Ruzizi et l’institut de Bagira.
Il précise qu’il s’agit d’un combat en vue de défendre les intérêts de toute la population en général et les générations futures en particulier d’où un appel à toutes les forces vives de la province pour mettre fin à ce jeu.