Et en réaction à ces accusations, le rapporteur de l’organe délibérant du Sud-Kivu l’honorable David Ombeni Nakabinda précise que le bureau ne peut pas répondre à un document qui ne comporte aucune signature.
Selon, il s’agit d’un document comparable à un tract. David Ombeni fait savoir qu’il est anormal qu’un document supposé rédigé par la population depuis le 25 février manque jusqu’en date du 1er avril une seule signature qui le soutienne.
Notre source pense qu’il s’agit d’un document initié par des personnes en perte de vitesse et qui n’ont pas l’espoir de se faire réélire dans leurs bases respectives.
« … Je trouve que c’est une pétition initiée depuis le 25 février 2018 mais jusqu’aujourd’hui il n’y aucune signature. Par conséquent un document qui n’a pas de signature, moi je le considère comme un tract… nous ne pouvons même pas attaquer le fond parce que déjà la forme est biaisée. Un fois les signatures récoltées, c’est alors que le bureau prendra soin de se réunir et analyser minutieusement qui sont les signataires et se prononcer… mais d’ores et déjà, je sais que la Constitution n’a pas prévu une procédure pour déchoir le bureau de l’Assemblée provinciale à travers une pétition. Peut être que les initiateurs sont déphasés… et nous connaissons même certaines personnes qui sont derrière tout ça mais je dirais qu’ils sont en perte de vitesse… dans deux mois nous allons déposer nos candidatures pour les élections de décembre 2018 ; au lieu qu’ils préparent leurs bases pour leur réélection, ils se mettent à initier des pétitions oubliant les procédures au sein de l’Assemblée Provinciale… j’invite la population à rester calme et à ne pas être induite en erreur… » se justifie le rapporteur de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu David Ombeni Nakabinda.
Il précise que le bureau reste serein et exerce son travail conformément aux lois de la République et aux textes légaux et réglementaires qui gouvernent la gestion de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu.