Les enseignants du Sud-Kivu refusent de compléter les nouveaux bulletins des élèves pour cette année scolaire 2017-2018.
Ceci par le fait que ces bulletins ne sont pas adaptés au programme national car plusieurs branches ne sont pas reprises et la pondération n’est pas adapté au carnet des points.
La décision a été prise à l’issu de l’Assemblée générale extraordinaire organisée par la synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu.
Dans le document final qui a sanctionné cette rencontre, les signataires dénoncent aussi l’exigence frais d’achat des bulletins dans les classes de 1ère jusqu’en cinquième année primaire fixé à 1000FC.
Pour eux, le comportement de ces chefs d’établissement qui exigent cet argent doit être réprimé car ces classes sont concernées par la gratuité conformément à l’article 43 de la Constitution de la RDC.
En conséquence, les enseignants du Sud-Kivu refusent de compléter ces bulletins et demandent au ministre national de les adapter au programme national de l’éducation.
Dans le même document, les signataires dénoncent également l’interventionnisme des politiciens dans le secteur de l’éducation, une situation qui risque de dégrader la qualité du travail.
C’est le cas des recommandations accordées par les autorités provinciales aux personnes qui n’ont aucune expérience dans le domaine éducatif pour surveiller les épreuves de fin des cycles primaire et secondaire mais aussi d’autres activités d’évaluation au détriment des enseignants qualifiés.
La synergie des syndicats des enseignants exigent en outre au gouvernement national de verser en faveur des enseignants du Sud-Kivu la somme équivalente pour le fonctionnement de la mutuelle de santé comme c’est fait dans d’autres provinces.
Ils s’étonnent de trouver que l’adhésion aux mutuelles de santé dans d’autres provinces est une réalité alors qu’au Sud-Kivu c’est le contraire.