Mettre à jour les zones prioritaires de stabilisation de la province du Sud-Kivu et Identifier les zones potentielles pour la suite du projet de STAREC.
C’est l’objectif d’un atelier organisé par le secrétariat technique du fonds de cohérence pour la stabilisation du Sud-Kivu.
D’après le coordinateur de l’unité appui-stabilisation à la MONUSCO Kwinten Joniaux, les participants à cet atelier vont analyser les zones dans lesquelles présence de groupes armés est encore signalée et celles dans lesquelles les institutions de sécurité et de défense sont absentes.
Il souligne que les critères d’identification de ces zones concernent plus les zones dans lesquelles il y a des tensions autour de l’accès à la terre, celles ou les conflits sont alimentés par le trafic transfrontalier d’armes mais aussi le commerce illégal des ressources naturelles.
Pour le ministre du plan et coordonnateur du STAREC en province Muller Ruhimbika, la stabilisation est un processus qui permet à l’Etat et à la population de renforcer la collaboration en vue de mieux gérer et atténuer les causes des conflits.
« Nous sommes en train de revisiter les anciennes zones de stabilisations parce que, comme vous le savez, au Sud-Kivu nous avions cinq zones prioritaires pour la stabilisation. Mais on veut voir est ce que on maintien les cinq, on ajoute ou on soustrait d’autres. On voit là ou il y a eu plus de violence ou les zones qui ont été plus sinistrées que les autres, ou il ya beaucoup d’hommes en armes, si elle est instable ça devient la première zone… l’objectif c’est que ces zones là deviennent sables… » explique le ministre du plan Muller Ruhimbika.
Pendant deux jours, les participants venus de tous les coins de la province vont identifier les zones prioritaires suivant le degré d’instabilité.
Pour la chargée de mission et coordinatrice adjoint du STAREC Joséphine NKUSINZA, stabiliser les zones des conflits, c’est stabiliser toute la province du Sud-Kivu et tout le pays. Elle précise que le grand défi reste la persistance des groupes armés.
L’ouverture officielle de cet atelier a été faite ce vendredi 16 mars 2018 dans la salle de réunion de l’INPP/Bukavu situé dans la commune d’Ibanda et se clôture ce samedi 17 mars.