C’est le vice-gouverneur Marc MALAGO KASHEKERE qui assume l’intérim du gouverneur de la province du Sud-Kivu depuis le lundi 27 février dernier. Ceci conformément au télégramme du vice-ministre national de l’intérieur.
Pendant ce temps, Théo NGWABIDJE KASI vient de réagir au télégramme en affirmant qu’il a saisi la cour constitutionnelle et attend le verdict.
Dans ce télégramme envoyé à Kinshasa, Théo NGWABIDJE KASI dit attendre le verdict de la cour constitutionnelle et ne voit pas l’opportunité pour la CENI d’organiser l’élection du gouverneur au Sud Kivu.
Le bureau de l’assemblée provinciale pour sa part annonce une importante communication dans les quarante-huit heures qui suivent à dater du lundi 27 février.
Cette communication s’inscrit dans le cadre de l’actualité politique qui prévaut en province et qui est dominée par la notification au Vice-gouverneur par le vice premier ministre de l’intérieur, indique un communiqué signé par le rapporteur de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu via les réseaux sociaux et consulté par votre rédaction.
Cette communication se fera en direct de Kinshasa où séjournent plusieurs députés motionnaires dont un programme fixe sur leur retour en province sera également communiqué au public.
Entretemps, ce sont les fédérations de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Sociale UDPS, notamment celle de Bukavu et la fédération rurale qui protestent contre la décision de Molipe Mandongo Jean-Claude, vice-ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières.
Dans une déclaration rendue public, elles estiment qu’il est inconcevable et inadmissible que cette décision soit prise contre le Gouverneur Théo NGWABIDJE KASI car selon eux ce sont certains partis politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation qui sont derrière cet acharnement.
Pour ces fédérations du parti au pouvoir, au moment où l’UDPS est entrain de bien s’organiser, de s’implanter en province et se préparer à bien encadrer le programme de développement des 145 territoires au Sud-Kivu, leur camarade est attaqué par ceux qui se disent soutenir le chef de l’Etat.
C’est dans ce que ces fédéraux de l’UDPS disent être prêt à tout pour défendre leur parti quel que soit le temps que cela prendra.
RICKY OMBENI