Dans la nuit du mercredi au jeudi, un groupe de réfugiés Burundais a envahi le cachot de l’ANR/Kamanyola pour exiger la libération de leurs frères au nombre de quatre qui ont été interpellés par les FARDC pour raisons d’enquête vers deux heures du matin, nous confirme, Ladislas MUGANZA Ministre de l’éducation faisant fonction de gouverneur de province ad interim.
Selon Josué Boji, directeur de cabinet du ministre provincial de l’intérieur et sécurité ces quatre personnes interpellées seraient munis d’armes blanches, de gros sticks cloutés au motif qu’ils sécurisaient le camp contre une éventuelle attaque des jeunes IMBONERAKURE proche du pouvoir au Burundi. Jeudi, les personnes arrêtés ont été expulsés vers leur pays d’origine par l’ANR. C’est à ce moment que les réfugiés burundais en colère ont envahi le bureau de l’ANR croyant qu’ils étaient toujours détenus dans ce bureau.
« Ces réfugiés auraient aussi des armes à feu. Dans cette confusion, les FARDC ont voulus dispersés la foule en tirant des balles en l’air mais ont été débordés par les jets de pierres puis ils ont tirés en balles réelles. Nous déplorons dans ces échauffourée la mort d’un militaire FARDC et de 18 réfugiés morts mais le bilan est encore provisoire étant donné que les réfugiés ont emmenés les corps d’autres tués au camp pakistanais de la Monusco à Kamanyola », précise Josué BOJI.