La situation humanitaire reste préoccupante dans le camp provisoire dans lequel ont été transféré les sujets Burundais rescapés des échauffourées survenu entre ces derniers et les forces de l’ordre congolais vendredi 15 septembre et qui ont conduit à la mort de plus de 30 d’entre eux.
Après quatre jours passés à la belle étoile, soit du samedi 16 au Mardi 19 Septembre, ces sujets burundais ont finalement été déplacés de l’entrée du camp de la Monusco à Kamanyola le long de la Route qui mène à la frontière entre le Rwanda et la RDC et sont désormais installés dans un camp de transit situé non loin du camp des casques Bleu Pakistanais de la Monusco à Kamanyola.
« Ces sujets Burundais mènent une vie difficile suite au manque des services de premières nécessités. Ils trouvent difficilement de l’eau potable sauf celle de la rivière Ruzizi et utilisent tous une seule latrine alors que leur effectif s’élève à plus de 2.900 Personnes. Ils n’ont jamais reçu d’assistance soit en vivre ou en non vivres depuis vendredi 15 Septembre sauf quelques bâches leurs distribués par le Haut Commissariat de Nation Unies pour les Réfugiés Mardi 19 sept avec lesquels ils se construisent des abris », confirme le correspondant de radio maendeleo sur place.
La délégation de la CIRGL venue de Kampala pour faire le constat Mercredi 20 Septembre a profité de l’occasion pour s’entretenir avec eux, la Monusco, et les autorités politico-administratives avant de rendre visite aux blessés internés à L’Hôpital Saint Joseph de Kamanayola.
Pour ce qui est de leur avenir, ces demandeurs d’asile Burundais ne souhaiteraient pas être délocalisé et ou transférés loin de Kamanyola car selon eux, Kamanyola constitue pour eux une terre promise.
Une Proposition rejetée par l’administrateur du territoire de walungu Dominique BOFONDO et le chef de la chefferie de Ngweshe le Mwami Pierre NDATABAYE WEZA 3 qui estiment que ce Burundais constituent une bombe à retardement pour la chefferie de Ngweshe aussi longtemps qu’ils ne sont pas délocalisés et transférés dans un camps loin de la frontière avec leur pays d’origine qu’est le Burundi.