Le territoire de Walungu fait face à une multiplicité de barrières que ce soit sur les routes principales que sur les routes secondaires dites de desserte agricole.
Ces barrières sont visibles sur plusieurs en endroits à travers le territoire selon les informations détenues des sources concordantes.
Des sources de la société civile locale citent une barrière au niveau de Mushweshwe dans le groupement de Kamisimbi où les conducteurs de véhicules de transport en commun sont obligés de payer 3000FC.
A Kashanja dans le groupement de Walungu, une autre barrière est érigée sous le contrôle des services antifraude, tourisme et le service national de renseignement.
Les mêmes services contrôlent la barrière située à Burhale où 1000FC sont payés par les chauffeurs qui effectuent le transport en Commun sur cet axe.
Le président de la société civile en territoire de Walungu Emmanuel Balola regrette cette multiplicité de barrières. Il invite l’autorité à s’impliquer pour que certaines barrières qui nécessitent d’être supprimées le soient pour alléger la souffrance des habitants.
Cette structure citoyenne indique qu’une autre barrière est située au niveau de Tubimbi un groupement de la chefferie de Ngweshe qui sépare Walungu au territoire de Mwenga.
Le président de la société civile noyau territorial de Walungu Emmanuel Balola lui parle des barrières jugées illégales et qui sont érigées sur les routes de desserte agricole au grand mécontentement de la population.
Notre source renseigne qu’une autre barrière est visible sur la route Nkalakanja dans le groupement de Walungu et une autre sur la route qui va de Walungu centre à Kaniola.
C’est le cas de la barrière érigée à Kasheke dans le groupement d’Ikoma par les militaires FARDC basés dans cette contrée.
A ceci s’ajoute les sommes qui sont exigées par les policiers de circulation routière sur plusieurs points le long des routes.
Cette situation a des conséquences sur le transport en commun. Les conducteurs dépassent le nombre autorisé car un taxi-voiture qui se rend à Walungu transporte environ sept ou huit personnes au lieu de cinq tel que recommandé.
De même, les conducteurs des taxis-bus sont obligés d’embarquer plus de vingt trois personnes à la place de dix huit tel que recommandé. Ils justifient cela par la volonté de couvrir le gap qui s’observe après avoir payé une importante somme d’argent sur ces barrières.
Depuis un temps, les habitants de ce territoire dénoncent cette multiplicité de barrières. Plusieurs ont été supprimées à l’époque, mais l’observation de cette mesure a été de courte durée, regrettent les acteurs de la société civile locale.