Depuis plus de 20 ans maintenant, la République Démocratique du Congo est victime des guerres d’agression de la part des pays étrangers qui se couvrent derrière des mouvements armés.
Ces guerres se diffèrent selon les époques et les victimes accroissent au fil des années. Actuellement, les rapports des Nations Unies et d’autres organisations de défense des droits de l’homme dénombrent plus de 10 millions de morts depuis le début de ce qu’ils qualifient de génocide des congolais.
Tout commence le 2 aout 1998 avec l’agression de la RDC à par le Rwanda à travers le Rassemblement Congolais pour la Démocratie RCD en sigle.
Pour honorer la mémoire de ces milliers de congolais assassinés, plusieurs activistes des droits humains initient des actions à l’instar de l’activation des mécanismes de justice transitionnelle.
Ainsi, le 2 Aout est devenu une date commémorative du génocide des congolais pour des raisons économiques GENECOSTE en sigle.
Ambassadeur de la paix et un des activistes des droits de l’homme, le De Joseph Kakisingi explique que cette date est célébrée dans l’objectif d’éveiller la conscience collective des congolais pour qu’ils exigent justice et réparation en faveur des victimes des massacres commis sur le sol congolais depuis plus de 25 ans.
Il regrette de voir que les richesses de la RDC deviennent aujourd’hui la source du malheur de ses habitants qui sont tués, massacrés et violés des années durant sans que l’autorité prenne des mesures qui s’imposent.
A cette même occasion, la dynamique communautaire pour la cohésion sociale et le développement DYCOD recommande que la date du 02 aout de chaque année soit consacrée pour honorer la mémoire des victimes de toutes les atrocités commises sur le sol congolais.
La DYCOD propose que des monuments mémoriaux soient érigés en vue d’interpeller et d’éveiller la conscience collective. Cette structure réclame avec fermeté la mise en œuvre des recommandations du rapport mapping en vue de stopper l’hémorragie de l’impunité des crimes en RDC.
MAPENDO LINDA