L’Intersyndicale des Enseignants du Sud-Kivu plaide pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants en leur assurant notamment un salaire décent, l’installation de la mutuelle de santé pour les enseignants et la suppression de la prime.
C’est l’essentiel de la déclaration lue à l’issue d’une marche pacifique organisée, mardi 30 avril 2019, dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’enseignement.
Dans un mémorandum adressé au président de la république, ces enseignants dénoncent la prolifération des écoles et la baisse du niveau de l’éducation.
Les professionnels de la craie du Sud-Kivu se disent fatigués de travailler des conditions indignes et demandent aux nouvelles autorités de prendre en compte leurs revendications en vue de l’amélioration de qualité de l’enseignement.
« nous enseignants, nous avons boycotté les manifestations officielles. Notre cahier des charges reprend toutes les revendications des enseignants. C’est notamment un salaire décent. Vous savez que les enseignants travaillent mais à la fin du mois, ils ne gagnent que 90 000fc ou 100 000fc et il y en a plusieurs qui ne sont pas payés. Nous voulons que le gouvernement qui sera bientôt installé pour mettre fin à la prise en charge des enseignants par les parents ; c’est-à-dire mettre fin à la prime. Ce n’est pas normal que chaque année nous soyons en train de faire des marches et déposer des mémos pour revendiquer. Nous en avons assez. Nous pensons que nous avons un nouveau président de ma République, il est temps que des solutions définitives soient trouvées », estime le rapporteur de l’intersyndicale des enseignants du Sud-Kivu Deo Dyalunda.
La marche est partie du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu et a chuté au gouvernorat de province ou le mémorandum a été réceptionné par le Directeur de cabinet du gouverneur, Me Jean Claude Mubalama Zibona.
Signalons que la journée nationale de l’enseignement a été est célébrée sous le thème : « améliorons la qualité de l’enseignement en RDC ».