L’invalidation en cascade par la Cour Constitutionnelle des députés nationaux élus sous le label des partis et regroupements politiques de de l’Opposition met à rude épreuve la démocratie en République Démocratique du Congo.
C’est ce qu’on peut lire le bulletin « Nota Bene »publié par l’Asbl Héritiers de la Justice, une organisation de défense des droits humains œuvrant dans la province du Sud-Kivu.
Cette organisation constate, avec nombreux autres observateurs, que ces arrets de la Cour Constutionnelle qui s’ajoutent aux nombreuses irrégularités ayant entaché le processus de publication des résultats provisoires par la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI viennent assener un coup fatal à la Jeune démocratie électorale de la RDC.
Selon Héritiers de la Justice, beaucoup d’habitants ne se reconnaissent pas véritablement dans certains élus proclamés par la CENI, ce qui ternit certainement la légitimité des institutions dont ils sont membres et animateurs.
Héritiers de la Justice pense qu’il est grand temps, toutes affaites cessantes, que le Chef de l’Etat actuel étale devant le public le contenu de ces accords signés avec Joseph Kabila.
Dans cette publication, cette organisation regrette de voir que les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours d’où la compassion exprimée à l’endroit des personnalités réellement élues par le Souvérain primaire mais qui ne peuvent pas exercer leurs mandats du fait des irrégularités, injonctions subies et autres pratiques illicites.
Héritiers de la Justice en appelle à une action diplomatique africaine ou des Nations.
Elle prévient la CENI, la Cour Constutitonnelle, la présidence delà République ainsi que le FCC qu’ils seront, d’une manière ou d’une autre, tenus pour responsables de tout ce qui pourrait se produire dans le pays à cause de ce holdup électoral.