Le Président du bureau permanent de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu Zacharie Lwamirha loue le travail abattu par les députés provinciaux durant la session ordinaire de mars 2019 qui a été clôturée ce lundi 1er juillet 2019.
Dans son discours de clôture, le Président de l’organe délibérant du Sud-Kivu est revenu des moments forts qui ont marqué toute la session ordinaire de Mars ainsi que les différents travaux réalisés par les députés provinciaux.
Zacharie Lwamirha cite par exemple l’élection du bureau définitif de cette institution, l’installation des commissions permanentes et des groupes parlementaires ainsi que la mise en place des commissions spéciales pour contrôler le gouvernement et les services publics provinciaux.
Au cours de cette session, les députés ont également procédé à l’élection des sénateurs ainsi que le vote du gouverneur et du Vice-Gouverneur avant d’investir le gouvernement provincial, précise le président de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu.
Et dans une interview accordée à la presse après la cérémonie, le rapporteur de l’organe délibérant du Sud-Kivu Amani Kamanda Jacques estime que le bilan de cette première session de la deuxième législature est satisfaisant.
Il rassure que les matières qui n’ont pas pu être traitées pourront l’être au cours d’une session extraordinaire qui pourrait être convoquée dans les prochains jours.
« à notre niveau le bilan est positif parce que nous avons établi un calendrier qui a été matérialisé à plus de 70%. Les honorables députés se sont approprié la question concernant la gestion de la province. Nous avons effectué plusieurs missions de contrôle dans les différents services publics de l’Etat ici en province et beaucoup de problèmes ont été résolus. C’est par exemple les problèmes qu’il y avait entre l’EPSP et le FPMA ainsi qu’à la Division Provinciale de la Santé. Nous avons déjà reçu les rapports que les différentes commissions ont déposés au bureau. Ces rapports seront débattus en plénière et cette dernière va décider des sanctions à l’encontre de chacun des responsables qui se sera rendu coupable de malversation ou de mauvaise gestion. En tout cas nous devons remettre de l’ordre partout où nous avons travaillé. C’est vrai que ces rapports ont été déposés avec retard mais il faut reconnaître aussi que les membres des commissions spéciales ont rencontré plusieurs problèmes et il a fallu allonger un peu le délai… avec ce que nous avons déjà fait, je crois que c’est un bon départ pour notre Assemblée Provinciale », se félicite Amani Kamanda Jacques.
Un député de l’opposition parle d’une paresse dans le bureau de l’Assemblée Provinciale
Par ailleurs, le député provincial David Mubalama juge négatif le travail réalisé par le bureau de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu. Il estime qu’au regard des problèmes que traverse la province, il est anormal de passer tout un mois, soit le mois de juin avec une seule plénière.
« nous avion adopté un calendrier des matières à traiter durant cette session mais si vous observez très bien, nous n’avons même pas traité la moitié. Avec cela, c’est mauvais départ pour cette deuxième législature. Durant toute cette première année, notre parlement devrait d’arrache-pied pour résoudre les problèmes cruciaux et le ton devrait être donné déjà avec cette première session. Dans une province où il y a beaucoup de défis comme le Sud-Kivu, on ne devrait pas faire une semaine sans plénière ; surtout à la première année. Imaginez que tout le mois de juin nous n’avons tenu aucune plénière à part celle consacrée à l’investiture du gouvernement provincial. Et à ce sujet, le bureau ne devrait pas se justifier en disant que c’est parce qu’il y a des commissions spéciales que les plénières sont suspendues. Moi je dis NON et je pense que c’est de la paresse pure et simple », insiste l’élu du territoire de Walungu sous le label de l’opposition.
Signalons que la cérémonie de clôture officielle de la session parlementaire de Mars 2019 s’est tenue dans la salle des plénières de l’Assemblée Provinciale située à Labote dans la commune d’Ibanda.
C’était en présence du Gouverneur et du Vice-Gouverneur de province et plusieurs autres membres du conseil provincial de sécurité.