Plusieurs violations des droits des enfants sont rapportées dans les écoles des territoires de Kabare et Kalehe mais aussi dans la ville de Bukavu.
Ces violations sont liées notamment au non-respect des normes en matière de la construction des écoles, la fixation forfaitaire des frais illégaux par les gestionnaires, mais aussi la distinction entre élèves riches et pauvres.
Ces résultats ont été donnés par le coordonnateur du centre d’Appui à l’Education et au Développement Communautaire CEDECO à l’issue d’une enquête réalisée sur les droits des enfants en milieu scolaire.
Au sujet de la prime et d’autres frais illégaux dans les écoles, Jean-Pierre BULEDI affirme que les enquêtes ont prouvé que les enfants sont discriminés et n’arrivent plus à profiter d’une éducation de qualité.
« Cette problématique peut prendre fin si l’Etat fixe un barème global à payer par année scola ire. Il faudrait aussi penser à la création d’une caisse de péréquation à partir de laquelle l’Etat peut équitablement payer tous les enseignants et garder un œil sur les gestionnaires d’écoles. La promulgation de l’édit portant fonds de promotion de l’éducation serait une solution à ce problème », propose Buledi.
Les députés provinciaux présents remercient le CEDECO pour cette activité car cela a été pour eux une occasion pour avoir encore plus de la matière afin de légiférer au profit des enfants et non des gestionnaires d’écoles.
C’est le cas de l’honorable Jules BALUMISA qui pense que dans ce domaine le grand travail reste entre les mains du gouvernement provincial.
L’activité s’est tenue dans la salle de plénière de l’Assemblée Provinciale en présence des membres de la société civile et de plusieurs députés.