La circulation risque d’être coupée sur le tronçon routier derrière le marché de Nyawera . A la base, les déchets provenant du dit marché envahissent ce tronçon routier qui mène vers le terrain de Mukukwe au quartier Ndendere en commune d’Ibanda.
Ce constat est de Radio Mendeleo lors d’une descente effectuée sur le lieu le vendredi 28 Février 2020.
Certains usagers de ce tronçon routier rencontrés sur place renseignent que ces déchets qui envahissent la chaussée jusqu’à rendre difficile la circulation dégagent une odeur qui risque d’avoir des conséquences sur la santé si rien n’est fait dans l’urgence.
La présence de ces déchets à cet endroit constitue un casse tête pour les motocyclistes, qui empruntent régulièrement cette route car ils ont du mal à atteindre leur destination.
Ces déchets en tout ca nous gène nous dérange ; c’est difficile d’atteindre le terrain de football de Mukukwe au quartier Ndendere en commune d’Ibanda nous sommes étonnés de voir en plein centre ville de telle chose … nous sommes étonnés du silence des autorités à cette situation qui ternit l’image de la ville de Bukavu , il est grand temps qu’elles s’impliquent pour évacuer ces déchets…
De leurs cotés, les soudeurs qui exercent non loin du lieu, signalent que c’est inadmissible qu’on assiste en plein centre ville à des tels scénarios. Ils indiquent ne plus comprendre le silence des autorités face à cette situation qui ternit l’image de la ville de Bukavu.
Ces soudeurs demandent au maire de s’occuper de cette question en toute urgence parce que les vies humaines sont en danger derrière le marché de Nyawera .
Pour sa part, le président du comité syndical du marché Nyawera s’étonne également de constater que la situation reste la même malgré les taxes perçues dans le marché Nyawera pour évacuer ces immondices. Il ajoute qu’une organisation dénommée MAMA AFRIKA a été envoyée pour évacuer ces déchets mais rien n’est fait jusque là.
Vous allez vous rappeler que les organisations de la société civile, les habitants de cette partie de la ville de Bukavu et les vendeurs ont plusieurs fois manifestés pour dénoncer cette situation, mais aucun changement n’est visible sur le lieu, au contraire elle s’empire du jour au lendemain.
Sylvie Nabintu