La requête de mise en liberté provisoire introduite par les avocats du Directeur de Cabinet du Chef de l’État Vital Kamerhe vient d’être rejetée par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe à Kinshasa.
Examinée en chambre de conseil après l’audience de lundi 11 mai, le Tribunal avait promis de se prononcer dans 48h.
Déjà à l’audience de lundi 11 Mai, les avocats de Vital Kamerhe avaient regretté le fait que plusieurs demandes de mise en liberté provisoire avaient déjà été introduites sans avoir un écho favorable de la part de la justice.
Dans sa défense, Vital Kamerhe a d’ailleurs indiqué son domicile fixe indiquant que la résidence lui attribuée depuis le début du procès était plutôt une maison prise en location.
L’indication de cette résidence a été interprétée par plusieurs analystes comme une précision de taille pour qu’il aie sa liberté provisoire.
Un coup d’épée dans l’eau. Vital Kamerhe et son coaccusé, le Libanais Jammal Sammih vont rester en prison malgré les arguments formulés en chambre de conseil par leurs avocats.
Alors que le troisième prévenu Muhima Ndoole Jeannot comparaît en homme libre, les langues continuent de se delier, plusieurs analystes estiment qu’avec la notoriété de Vital Kamerhe, il serait de bon droit qu’il recouvre sa liberté et comparaître à partir de sa maison.
Entre temps, nous apprenons que Jammal Sammih souffrirait de graves problèmes respiratoires.
Rappelons que déjà, dans un conseil des ministres, il avait été évoqué l’idée d’une libération provisoire de Vital Kamerhe dans l’objectif de désengorger les maisons carcérales pour lutter contre le coronavirus.
La prochaine audience reste donc fixée au 25 Mai 2020.
Etienne Mulindwa