La marche organisée par les partis politiques membres de la plateforme Lamuka a été dispersée par les éléments de l’ordre ici à Bukavu dans l’avant-midi de Lundi 13 Juillet 2020.
Les manifestants ont été dispersés par des bombes à gaz lacrymogènes non loin du rond-point major Vangu située à lEessence en commune d’ibanda, l’un des points de départ de la marche.
Sur leurs calicots on pouvait lire « non à l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la commission électorale Nationale Indépendante CENI », « non aux propositions de lois Minaku et Sakata ».
Selon les manifestants, accepter la présence de Ronsard Malonda à la tête de la CENI, c’est cracher sur le peuple congolais vu que Malonda avait participé, selon eux, à la fraude lors des échéances électorales passées.
Sur place, certains insignes du parti comme des drapeaux ont été ravis par les éléments de la police. Dans la foulée, certains manifestants ont été interpelés par les éléments de l’ordre.
C’est le cas de Désiré Ntaira du Parti National pour le la Démocratie et le Développement PND et Roger Sadiki Muganguzi de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo AFDC-A.
L’un de communicateurs d’ensemble pour la République BAMBA GALLY regrette le comportement affiché par les éléments de l’ordre car leur marche n’était que pacifique.
« on a dit non à l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI parce que depuis 2006, il a participé à la fraude électorale de 2018. On ne voudrait pas qu’en 2023 un autre incident malheureux se reproduise comme c’est fut le cas en 2006, 2011 et 2018. Le deuxième aspect, nous sommes venus dire non aux lois MINAKU et SAKATA. Nous sommes très déterminés à nous libérer de la suprématie de la majorité au pouvoir actuellement. Nous sommes très déterminés. Nous allons percer jusqu’au bout. Nous sommes partis de la place Major Vangu avec l’objectif d’atteindre le Gouvernorat. Que la police se déploie partout, nous allons percer », explique-t-il.
Les manifestants promettent de passer à d’autres actions de grande envergure pour faire entendre leurs voix si ces revendications ne sont pas prises en considération.
Etienne Mulindwa