A partir du 1 Aout prochain, les frais en rémunération des services rendus pour les minerais de 3 T (coltan, cassitérite, wolframite) seront retenus et payés par voie bancaire au niveau des entités de traitement.
Les agents du SAEMAPE présents au niveau des sites miniers et des centres de négoce ne se limiteront qu’à émettre des documents de traçabilité.
Ces informations ont été données dans une réunion organisée par la chambre des mines du Sud Kivu organisée mercredi 29 juillet 2020 avec les opérateurs et services intervenant dans le secteur minier.
Le président de la chambre des mines au Sud Kivu Me Joseph Kazibaziba croit que cette mesure facilitera la libre circulation des minerais en province.
« Nous nous sommes mis d’accord qu’à partir du 1 aout la taxe rémunératoire que percevait autrefois le SAEMAPE sera captée au niveau des entités ce qui laisse croire qu’il y aura désormais libre circulation des minerais dans la province.
Nous allons tout centraliser et redorer l’image de notre secteur qui contribue de façon insignifiante à l’économie de la province à cause de la mauvaise foi des services intervenants » ; déclare Me Joseph Kazibaziba.
Au cours de cette rencontre, les divergences entre le comité national de protection contre les rayonnements ionisant CNPRI et le commissariat général à l’énergie atomique CGA ont été aplanies.
Du coup, les opérateurs miniers ont convenu que le CNPRI ne devrait pas intervenir dans le secteur artisanal conformément au règlement minier.
Expedit Kyalu