Les communautés vivent dans l’extrême pauvreté dans les zones d’exploitation minière à Mushinga dans le territoire de Walungu et à Luhwinja dans le territoire de Mwenga ainsi qu’à Rubaya dans le territoire de Masisi au nord Kivu.
Ceci est contenu dans le rapport d’enquête menée par le Bureau d’Etudes Scientifiques et Techniques BEST, rapport présenté lors du séminaire organisé à Bukavu le mardi 6 octobre.
Le directeur du BEST Philippe Ruvunangiza et cinq chercheurs impliqués dans l’enquête s’étonnent de constater qu’à Mushinga où les activités minières sont menées, les habitants vivent dans la pauvreté extrême.
Ceci par le fait qu’à Mukungwe communément appelé Maroc existe une école, un centre de santé et un centre commercial avec tout ce que l’entité comporte comme potentialités minières regrettent les chercheurs.
Philippe Ruvunangiza estime que les activités des sociétés minières devraient bénéficier aux communautés locales comme l’indique le nouveau code minier.
En rapport avec l’exploitation des minerais à Rubaya au nord Kivu, les chercheurs ont constaté le même scenario.
Ici, certains propriétaires miniers utilisent des groupes armés pour avoir accès aux ressources naturelles. Cette situation ne permet pas aux communautés de bénéficier de toutes ces richesses.
Présent à la rencontre, le représentant de Twangiza mining Le franc Busane indique que l’autorité de l’état ne se fait pas sentir dans les zones d’exploitation. Au vu de ces faits, certains habitants sont obligés de présenter leurs doléances auprès de ces sociétés.
Les membres des structures œuvrant dans le secteur minier, ceux de la société civile ont pris part à cet atelier.
Ces enquêtes ont été menées grâce à l’appui de l’ONG Norwegian Church Aid NCA.
Anselme KANGETA