L’Etat Congolais et la Communauté Internationale sont appelés à travailler pour la matérialisation de la justice transitionnelle afin que les victimes des affres des guerres retrouvent réparation.
Appel des participants à la réunion organisée par le ministre national des droits Humains André Lite à l’hôtel Panorama en commune d’IBANDA le mardi 17 novembre 2020.
Les participants constitués en majorité des défenseurs des droits humains et des acteurs de la société civile ont indiqué que les piliers de la justice transitionnelle qui sont la connaissance de la vérité, établir la responsabilité, réparation de préjudice et la non répétition, une fois mis en application, les victimes peuvent retrouver réparation.
Prenant la parole, le ministre national des droits humains André Lite a renseigné qu’il travaille dans l’amélioration des conditions des droits humains en RDC en général et au sud Kivu en particulier.
De son coté, le directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies BCNUDH sud Kivu Abdoul Aziz Thioye insiste sur les recommandations de la dernière conférence sur les droits humains qui refuse l’intégration des membres des groupes armés dans le rang des FARDC.
Les participants et le ministre national des droits humains André Lite ont rappelé que depuis 1990 à nos jours, plusieurs cas de violation des droits humains ont été enregistrés à cause des guerres à répétition au pays.
A l’issue de la réunion, les participants ont évoqué quelques situations de violation des droits humains au sud Kivu comme la situation des détenus dans des prisons, le dossier Mbobero et la spoliation des champs à Mumosho dans le territoire de Kabare.
Le ministre André Lite a pris acte et a promis de collaborer avec d’autres ministres pour chercher des pistes de solution à ces différents problèmes.
Anselme KANGETA