Plusieurs familles vivent dans des camps des sinistrés sur différents sites de la ville d’Uvira suite au débordement des eaux du lac Tanganyika.
Les unes sont logées dans des camps de fortune construits exclusivement pour les abriter.
Outre les maisons d’habitation, les écoles ont été frappées par cette catastrophe naturelle.
Dans la ville d’Uvira plus précisément au quartier Kavinvira par exemple, le centre de rattrapage scolaire Kilomoni exerce des activités dans une précarité, les élèves concentrés dans 3 classes de fortune.
C’est de cette manière que nous sommes accueillis dans une des 3 classes au centre de rattrapage de Kilomoni. 75 élèves sont confinés dans une classe d’une longueur de 6 mètres et d’une largeur de 4 mètres.
Dans cette école avec des murs en bâches et toitures en paille, les conditions de travail sont déplorables, déplore ASSANI MERCI, élève dans la classe de niveau 4.
Penina Toyi, une autre élève signale que désormais suite à l’exigüité des classes, les apprenants s’asseyent à 4 sur un même pupitre.
Le directeur de cette école Ndabona George craint que les apprenants ne s’exposent à la covid 19 et même aux maladies d’origine hydrique d’où son appel à l’aide en vue de la délocalisation de son école ou l’entretien du bâtiment qui abritait autrefois ce centre.
Les 3 classes disponibles accueillent les élèves l’avant midi. A midi une classe reste ouverte pour accueillir d’autres élèves qui étudient l’après-midi ajoute le directeur.
Selon le constat sur place, les difficultés sont légions au centre de rattrapage de Kilomoni qui encadre actuellement 224 apprenants. Malgré cela, certains apprenants restent concentrés sur les études à l’exemple de ceux du niveau 1 qui suivent attentivement l’enseignement à distance sur un poste récepteur.
Expédit KYALU