La société civile sous noyau de KABARE dénonce la reprise des activités dans des chambres de prières dirigées par des BAJAKAZI et les BAJALUME dans plusieurs coins du territoire de KABARE.
Cette structure l’a signifié ce Mardi 13 Juillet lors d’un entretien avec Radio MAENDELEO.
Le président de la société civile sous noyau de KABARE, Emmanuel BENGEHYA signale que depuis un temps, il s’observe une reprise des activités dans plusieurs chambres de prières dans les groupements de BUSHWIRA et MITI en territoire de KABARE.
Le cas le plus récent est celui survenu en date du 12 Juillet 2021 lorsqu’un jeune homme malade de son Etat s’est échappé d’une chambre de prière détenue par une Mujakazi avant de tuer à coup de machette une fillette de six ans habitant du village CIBINDA dans le Groupement de Miti, déplore la société civile sous noyau de KABARE.
Emmanuel BENGEHYA exige la fermeture sans délai des chambres de prières sur toute l’étendue du territoire de KABARE plus précisément celle de la MUJAKAZI connue sous le nom de NJERINA KADERHA, qui serait en train de recevoir des malades en provenance de la Ville de Bukavu et d’autres territoires du Sud-Kivu.
Plusieurs personnes ont déjà été tuées et d’autres blessées à cause de ces BAJAKAZI et BAJALUME qui ont proférés des fausses prophéties à leurs encontre à en croire notre source.
Rappelons que cela fait plus d’une année que la société civile de KABARE alerte les Autorités Territoriales et Provinciales ainsi que les services des sécurités sur la réouverture des chambres des prières dans certains groupements de ce territoire situé au Nord de la Ville de Bukavu.
Alain Kabika