Les acteurs de la société civile, les mouvements citoyens et d’autres habitants de Birava dans le territoire de Kabare plaident pour l’accélération des travaux de réhabilitation du tronçon routier allant de Amsar jusqu’à Birava-Centre afin qu’il soit praticable avant la saison de pluie qui s’annonce.
Ils l’ont déclaré au cours d’une antenne décentralisée organisée mercredi 18 Août dernier sur place à Birava par Radio Maendeleo.
Au cours de cette activité, les différents intervenants ont passé en revue les différents défis qui freinent le développement de leur entité. Parmi les problèmes cités figurent le délabrement avancé des routes donnant accès à Birava, l’insécurité sur le Lac-Kivu et la diminution dans la production agricole.
Au sujet précis des routes, les acteurs de la société civile et les mouvements citoyens estiment que les travaux en cours actuellement sur le tronçon Amsar-Birava ne sont pas de bonne qualité et ne sont pas à la hauteur des attentes de la population.
L’un des participants à cette antenne décentralisée et opérateur économique de la Place Patient Kashinzi explique que la qualité des travaux ne rassure pas les habitants qui voudraient voir la route être réhabilitée selon les normes modernes en vue de booster le développement de cette entité.
Rencontré sur le lieu à Birava, le député provincial Jérémie Basimane estime que l’entreprise qui a gagné le marché de réhabilitation de cet axe routier devrait travailler en toute urgence afin de gagner la confiance de la population.
Rappelons que dans un entretien avec Radio Maendeleo, le chargé de communication au projet PICAGL Bob Katayi avait précisé qu’il ne s’agissait que de la première phase des travaux. Appelant la population au calme, il avait alors rassuré que la suite interviendrait dans les mois prochains.
Signalons que l’antenne décentralisée s’est tenue dans le cadre du projet « Accès à l’information de proximité sur les questions de gouvernance, de la démocratie et de la paix par le renforcement des radio-clubs » exécuté par Radio Maendeleo avec le soutien de la Coopération Suisse.
Par Étienne Mulindwa