Les organisations membres du Bureau de coordination de la Société civile du Sud-Kivu soutiennent la mesure portant suspension des activités de six entreprises minières et leurs coopératives partenaires intervenant dans le territoire de Mwenga.
Elles l’ont fait savoir dans une déclaration rendue public lors d’une communication faite à la presse ce lundi 6 septembre 2021.
Ces organisations se félicitent de l’intérêt que le gouvernement central a accordé à la question de l’exploitation illicite des ressources naturelles en s’y penchant au cours de sa réunion du vendredi 03 septembre.
La société civile du Sud-Kivu espère qu’après que le gouvernement ait qualifié les faits de scandaleux, le gouvernement prendra des actions concrètes en vue d’assainir le secteur minier dans le territoire de Mwenga et en RDC en général.
Dans cette même déclaration, ces organisations encouragent les enquêtes proposées par le ministère national des mines en vue d’établir toutes les responsabilités en rapport avec ce dossier.
A cet effet, ces organisations de la Société civile recommandent :
Au président de la République de veuillez au respect par le gouvernement de l’instruction donnée aux ministres sectoriels en conseil des ministres sur l’exploitation illicite des minerais au pays ;
Au parlement, d’activer les mécanismes constitutionnels de contrôle parlementaire à l’endroit des ministères sectoriels en charge de respecter des lois de la république en matières des ressources naturelles, protection de l’environnement, justice et droits humains.
Elles recommandent également à initier et à prendre les sanctions selon le cas à l’endroit de tous les militaires quel que soit leur grade qui seraient impliqués dans l’exploitation illicite des minerais et la violation des droits humains mais aussi à déferrer devant les juridictions militaires tout homme en uniforme.
La société civile recommande également la mise en place des mécanismes afin que les activités d’exploitation minière s’exercent tout en garantissent le respect des droits de l’homme en général et des communautés locales.
Ces organisations disent rester en alerte maximale et s’engagent à poursuivre les actions de monitoring des activités minières et du respect des humains.