La rentrée scolaire prévue ce lundi 4 octobre 2021 n’a pas été effective à Bukavu, du moins en ce qui concerne la plupart des écoles publiques et celles conventionnées.
Certains enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes ont respecté le mot d’ordre de leurs syndicats leur demandant de ne pas reprendre le chemin de l’école lundi 4 octobre 2021.
Selon le constat de radio Maendeleo à l’issue d’une tournée effectuée dans certaines écoles, des élèves ont été renvoyés à la maison après que les chefs d’établissements aient remarqué l’absence des enseignants.
Au Lycée Wima par exemple dans la commune de Kadutu, les portes n’ont pas été ouvertes. Même situation à l’institut Fadhili ou les élèves sont restés en train de discuter entre eux dans la cour intérieure de l’école mais sans encadreur.
Selon le préfet des études de cette institution MULASHE KABALE Gustave, le rassemblement d’élèves a eu lieu le matin et quelques instructions leur ont été données en rapport avec l’année scolaire 2021 2022.
Il ajoute que la journée de lundi 4 octobre 2021, il était prévu des activités telles que l’accueil des élèves, leur montré leurs classes respectives pour enfin les préparer à débuter les cours de manière effective le mardi à 7H30.
Dans la commune d’Ibanda, les élèves de l’école primaire Ibanda étaient également renvoyés par manque d’enseignants. Ceux du secondaire étaient présents dans des salles de classe mais sans enseignant pour dispensés le cours.
Dans la commune de Bagira, la société civile note le renvoi des élèves par les responsables d’écoles suite à l’absence des enseignants. Aux écoles Primaires Kashumo, Lumumba, Bulenga, Nyamuhinga et Kasha, aucun enseignant n’a été visible.
A l’Institut Chiriri, l’Institut Burhiba, Mushekere, Lycée Nyakavogo et même l’Institut Bwindi, les élèves ont été renvoyés à en croire Gentil Kulimushi, président de la société civile de Bagira.
En somme, précise notre source, seules les écoles privées ont ouvert leurs portes pour accueillir les élèves dans la commune de Bagira.
Hélène BUJIRIRI