Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu recommande la réévaluation à la baisse du montant de 47 dollars américains fixé comme frais de participation aux Examens d’Etat fixés par le Gouverneur de province.
Il recommande également l’application stricte de la lettre circulaire du Ministre National de l’EPST qui fixe les frais de souches à 20.000fc au lieu de 27 mille francs qu’on fait payer aux candidats.
Dans une conférence de presse tenue jeudi 5 mai 2022, le bureau de coordination de la société civile dit ne pas comprendre comment tout le poids de l’organisation de l’Examen d’Etat peut revenir au seul parent et que les frais liés puissent être doublés pourtant les conditions de vie de la population n’ont pas évolué.
Il regrette de voir que des gestionnaires d’écoles et les dirigeants du secteur éducatif en province considèrent les parents comme leurs vaches laitières. A cet effet, la société civile du Sud-Kivu invite les uns et les autres à revenir à la raison. Son président Adrien Zawadi revient sur d’autres recommandations.
En ce qui concerne la situation à l’Assemblée Provinciale, la société civile du Sud-Kivu note une léthargie, un absentéisme de certains députés provinciaux qui sont pourtant payés à la sueur de la population et l’improductivité caractérisée par le manque d’impacts de leurs actions.
A cet effet, Adrien Zawadi invite la population à rester vigilante.
En rapport avec les velléités de balkanisation de la RDC, le bureau de coordination de la société civile dénonce l’occupation progressive de certaines entités par des étrangers.
Tout en recommandant aux habitants de ne pas vendre leurs terres aux étrangers, la société civile demande aux députés nationaux de rejeter la proposition de loi portant sur la location des terres congolaises aux étrangers sous formes d’emphytéose.
Étienne MULINDWA