Les chauffeurs et d’autres commerçants qui font le trafic sur la Route Numéro 5 Bukavu-Uvira jusqu’à Fizi demandent au gouvernement tant provincial que national d’intervenir avec de grands travaux pour permettre une bonne circulation.
Rencontrés sur le tronçon Nyangezi-Kamanyola-Uvira jusqu’à Fizi, la plupart de ces transporteurs se plaignent de l’état dans lequel se trouvent plusieurs endroits.
C’est entre autres à l’entrée des escarpements de Ngomo sur le tronçon Businga, l’endroit dit chez Musimbi toujours dans les escarpements de Ngomo, l’endroit appelé Pemba juste après Luhanga, au niveau de Canwe dans le groupement de Basimukuma Nord ainsi qu’au niveau de Mboko.
Bloqués plusieurs jours sans espoir que leurs véhicules s’en sortent, plusieurs commerçants sont obligés d’abandonner leurs marchandises pour emprunter d’autres moyens plus légers comme la moto.
C’est seulement après plusieurs semaines que ces marchandises leur parviennent parfois après avoir enregistré des pertes.
Ces transporteurs et autres usagers se plaignent de voir que malgré les alertes et le niveau de leur contribution au budget de l’Etat à travers le paiement des taxes et impôts, les autorités ne veulent pas agir.
Le chef du secteur Tanganyika Mulondani John espère que les travaux prévus dans le cadre du projet de 145 territoires pourraient être une solution.
En attendant le chef Mulondani indique avoir collaboré avec certaines organisations nationales et internationales comme la Monusco, le HCR et AIDES pour des petits travaux qui permettent aux véhicules de passer.
Il ajoute par ailleurs que le délabrement avancé de la route nationale numéro 5 s’accentue davantage avec les éboulements récurrents sur les collines qui la surplombent en plus des inondations, le débordement des eaux et l’absence des travaux de Cantonnage manuel à partir de Luhanga jusqu’à Baraka.
Furaha CHITERA