Les chefs d’antennes territoriales, chefs d’antennes urbaines et les trois coordonnateurs provinciaux adjoints de la Commission Nationale des Droits Humains, CNDH sont invités à procéder à la remise et reprise avec les coordonnateurs provinciaux qui sont les seuls à rester en fonction, à travers les provinciaux.
Il s’agit d’un processus visant à geler les effectifs des cadres et agents du secrétariat technique, du comité permanent de prévention de la torture, des représentations provinciales ainsi que les antennes territoriales et locales de la CNDH.
Cette décision fait suite aux contraintes dues à la modicité du budget alloué à la rémunération du personnel, exercice 2023. C’est ce que renseigne une note circulaire daté du 21 avril dernier et signée par le rapporteur de la CNDH, le Professeur Dieudonné KALINDYE.
Cette note précise que cette décision a été prise conformément au nouveau règlement intérieur de la CNDH du 27 février 2023, qui selon son rapporteur est conforme à la constitution du pays.
En réaction, des agents et cadres de cette structure étatique jugent fâcheuse et cavalière cette décision car, elle a été prise en violation du règlement intérieur, du règlement administratif et du code du travail. Dans une correspondance adressée au président national de la CNDH, ces agents veulent des éclaircissements, car cette note est floue.
La CNDH est une institution de l’Etat d’appui à la démocratie avec comme mission de promouvoir et défendre les Droits de l’Homme. Parmi ses attributions, elle doit protéger, défendre et accompagner toute victime de violation des Droits de l’Homme.