Comprendre les forces, les faiblesses et les opportunités de la loi portant promotion et protection des défenseurs des droits humains, cela a été au centre d’un atelier d’échange organisé par le Comité de Suivi des Mécanismes de Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme et des Journalistes CMPDDH en sigle.
Cette activité a été organisée vendredi 29 mars 2024 avec l’appui financier du consortium PP-DDH.
Pour le directeur de programme de Partenariat pour la Protection Intégrée PPI en sigle, organisation lead du CMPDDH, les défenseurs des droits humains doivent être suffisamment informés sur le contenu de cette loi afin de connaître les limites auxquelles ils sont astreints dans l’exercice de leur travail.
Jonathan Magoma pense que cette loi doit être connue de tous d’autant plus qu’elle tire son originalité en reconnaissant le travail des défenseurs des droits humains et leur assure une protection dans ce travail. Jonathan Magoma 00000
Le directeur des programmes de PPI en RDC ajoute que cette loi défini également les sanctions pour les auteurs qui peuvent nuire aux défenseurs des droits humains dans l’exercice de leur travail.
Les participants à cet échange ont émis les vœux de voir cette loi être vulgarisée surtout auprès des agents de l’ordre qui, souvent dans l’ignorance, inquiètent les défenseurs des droits humains et les journalistes pendant qu’ils ne font que leur travail.
Déjà, les participants promettent de faire large diffusion de cette loi auprès des membres de leurs structures respectives. Pour rappel, c’est depuis 2023 que l’Etat congolais s’est dotée d’une loi portant protection et promotion des défenseurs de droits de l’homme et des journalistes.
Par Mapendo Linda