Au deuxième des journées sans transport décrétées par les organisations de la société civile et les transporteurs au Sud-Kivu, le transport en commun dans la ville de Bukavu et même entre la ville et certains territoires du Sud-Kivu n’a toujours pas repris.
En somme, le mot d’ordre est toujours suivi et les transporteurs voudraient voir des changements clairs et la fin des tracasseries dont ils sont victimes de la part des policiers commis à la régulation de la circulation routière.
Les véhicules effectuant le traffic entre le territoire de Walungu et la ville de Bukavu sont restés immobilisés au parking situé à quelques mètres du Lycée WIMA en commune de Kadutu.
Ici, certains voyageurs en destination de Walungu attendent impatiemment de trouver sans suces un moyen pour atteindre leur destination. Seuls quelques convoyeurs et assistant des chauffeurs commis à la garde des véhicules sont visibles sur le lieu.
Certains chauffeurs seraient en train d’embarquer les passagers à partir de Chiriri mais de manière clandestine, apprend-on des sources locales.
A l’essence Major VANGU dans la commune d’IBANDA au parking des taxis bus qui font l’axe Kamanyola-Uvira, ces sont des véhicules y sont juste garés sous l’œil impuissant de certaines personnes en besoin d’effectuer leur voyage.
Pa contre à quelque mètres, des taxis voitures et motos qui effectuent le transport entre Bukavu et le territoire de Mwenga embarquent certains des passagers à compte goute contrairement à d’autres jours.
Au parking des véhicules qui effectuent le trafic sur l’axe Mudaka-Miti-Kavumu-Katana-Kabamba et Kalehe, aucun mouvement n’y est également signalé pour la journée de mercredi 10 avril 2024.
Pour ce qui est du transport urbain, la situation est quasiment restée la même pour cette deuxième journée.
De la place dite Genda en commune de Kadutu en passant par pas à pas-Carrefour-ancienne coopérative-Lycée-Place de l’indépendance jusqu’à Nguba dans la commune d’Ibanda, aucun engin roulant commis au transport en commun n’a été visible sur la route.
Même situation sur la route allant de Panzi-Kamagema-essence-place de l’indépendance en passant par route d’Uvira jusqu’à Bagira.
Néanmoins, des habitants qui ont contacté Radio Maendeleo fustigent le comportement de certains jeunes de Bagira qui ont placé des barricades sur la route.
Sur place, ces jeunes exigent de l’argent aux conducteurs des taxis motos qui n’ont pas respecté et vont jusqu’à brutaliser le conducteur et le client n’obtempèrent pas à leur demande.
Cette dame qui était à bord d’une moto s’est vue être tabassé elle et le motard jusqu’à s’en sortir avec des blessures. Elle appelle à l’intervention des autorités pour remettre de l’ordre dans ce secteur.
Rappelons que le mot d’ordre des transporteurs et organisations de la société civile a été lancé pour dénoncer les tracasseries routières dont sont victimes les transporteurs, chauffeurs et propriétaires des véhicules de la part de certains policiers de roulage.
Par Alain Kabika