Renforcer l’autorité de l’Etat dans toutes les zones de la province du Sud-Kivu afin de sécuriser la population et leurs biens de manière à ce qu’il n’y ait pas un vide notamment sécuritaire après le départ de la MONUSCO en RDC.
C’est entre autres recommandations formulées, le mardi 28 mars 2024, par les organisations nationales de la RDC au cours d’une rencontre qui entre les organisations internationales, nationales et une délégation du groupe de coordination de partenaire qui séjourne au Sud Kivu pour préparer l’après MONUSCO qui quitte définitivement le Sud-Kivu le 30 juin.
A cette occasion, ces organisations ont donné des propositions afin que la population du Sud-Kivu ne se retrouve en difficulté quand la MONUSCO sera partie.
Les organisations nationales ont suggérer entre autres qu’il ait un bon mécanisme d’alerte précoce pour prévenir les exactions commises sur les populations et mêmes les intervenants dans certains secteurs.
Suivons quelques propositions des organisations nationales présentées par Emily CIBEMBE 0000000000
Ce même mardi, cette délégation a rencontré les responsables des medias au Sud-Kivu pour la même cause.
Dans son intervention, Thaïs BAGULA directeur de Radio Maendeleo, a dressé le contexte spécifique dans lequel évoluent les medias du Sud-Kivu. Il cite entre autres la persistance des menaces face aux medias et le déficit de formation pour une information de qualité.
Notez que ce groupe de coordination de partenaires est composé de 20 partenaire techniques et financiers de la RDC parmi lesquels les chefs de coopérations, le représentant de l’Union Européenne, la Banque Mondiale, de la MONUSCO et des agences et misions des Nations Unies.
Par Hélène Bujiriri