Le bureau de coordination aux affaires humanitaires « Ocha » évalue, avec les acteurs de la société civile de Kamanyola, l’impact de la fermeture de la base de la MONUSCO dans cette partie du territoire de Walungu.
Fermée le 28 février 2024 conformément à la demande du gouvernement congolais formulée au Conseil de Sécurité des Nations Unies, quelques mois après le bureau de coordination aux affaires humanitaires « Ocha » évalue avec les acteurs de la société civile de Kamanyola l’impact de cette fermeture.
Réunis dans la salle des réunions de l’organisation « Save the Children » à Kamanyola, la délégation de Ocha conduite par madame Liny Suharlim, sa directrice adjointe pays » a pris connaissance de la réalité de terrain.
Les acteurs de la société civile présents ont salué le renforcement des éléments de l’ordre après le retrait des contingents pakistanais à Kamanyola en février.
Au chapitre des défis, ils ont cité le fait que le Comité Local de Protection des Civils ne bénéficie plus de l’accompagnement du service de la protection civile, les organisations de la société civile et organisations des femmes qui ne sont plus accompagnées en renforcement des capacités, des arrestations arbitraires, des cas de justice populaire et la difficulté pour les acteurs de la société civile de mener des plaidoyers au niveau supérieur.
Entre temps, plusieurs autres préoccupations ont été évoquées. C’est notamment le problème autour de gestion des biens d’intérêts communautaires qui font débat à Kamanyola et qui, au lieu de servir la communauté, ils seraient gérés pour l’intérêt des particuliers.
En tant que bureau de coordination aux affaires humanitaires, la délégation de Ocha a rassuré aux acteurs de la société civile/forces vives et de la nouvelle société civile congolaise de Kamanyola de son implication pour trouver une issue favorable face aux préoccupations évoquées.
Wendo Joés