Les habitants des groupements de MUDUSA et MUMOSHO en territoire de KABARE plaident pour la suppression des barrières illégales érigées dans leurs milieux. Il s’agit des barrières Totota, Chishale, Chishadu, Kavumba et Luganda. Cette demande a été formulée ce jeudi à l’issue d’une journée de réflexion organisée par la société civile de ces deux groupements.
Lors de cette rencontre, les participants ont évoqué plusieurs problèmes qui touchent les habitants de ces parties du sud Kivu. Ils citent des barrières illégales, le manque des infrastructures scolaires et sanitaires adéquates, chose qui plonge la population dans des difficultés à accéder aux différents services. Le président de la société civile sous noyau de Mudusa Daniel Cikwanine renseigne qu’il est inadmissible que ces deux groupements aient un seul hôpital celui de NYANTENDE alors que la population de ces atintés est évaluée à plus de 250 mille habitants.
Les participants ont évoqué l’insécurité signalée à IGOKI où des hommes armés attaquent des paisibles citoyens.Ces derniers emportent les biens de la population.
Les chefs des groupements de MUDUSA et MUMOSHO et les responsables des organisations des jeunes ont participé à cette rencontre qui s’est tenue dans la grande salle de l’Institut NYANTENDE.