Plusieurs villages du groupement d’Irhambi-Katana, en territoire de Kabare, font face à une pénurie d’eau potable depuis plusieurs semaines.
Cette alerte a été lancée par la société civile locale, noyau d’Irhambi-Katana, dans un entretien accordé mercredi 27 août 2025.
Son président, Emery Murhula, indique que, suite à cette situation, des milliers d’habitants sont exposés à des risques de maladies, dans une zone où des cas de choléra continuent d’être enregistrés.
Parmi les causes de cette pénurie figurent l’insécurité dans les villages où sont installés les captages d’eau – une situation qui empêche l’accès aux agents chargés de leur entretien et de l’alimentation des réseaux de distribution – ainsi que le manque de matériel pour assurer ce service.
Emery Murhula appelle les organisations humanitaires actives dans le domaine de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement à appuyer techniquement l’Association des Usagers du Réseau d’Eau Potable (ASUREP) afin de trouver une solution durable.
Il demande également aux usagers d’éviter de boucher les tuyaux pendant les travaux champêtres.
À noter que, depuis février 2025, il est impossible d’accéder au site de captage d’eau de Kabushwa en raison de la présence d’hommes armés et des affrontements récurrents autour du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB).
Les villages les plus touchés par cette crise sont notamment Kabushwa, Kahungu, Mwanda et leurs environs, affirment des témoins dans la zone.
Par Samuel Habamungu