Les membres du collectif d’action de la société civile CASC qui étaient en sit-in devant le bureau provincial de la CENI viennent d’être dissuadés par la POLICE. Ils exigent la tenue des élections avant le 31 Décembre comme prévue dans l’accord du 31 Décembre 2016.
Ils étaient plusieurs jeunes, sifflet dans la bouche et une lance voix. Parmi ces jeunes ont pouvait voir ceux de la LUCHA, le réveil des indignés, les jeunes de SAJECEK forces vives et d’autres mouvements citoyens.
Sur leurs banderoles et calicot on pouvait lire « nous exigeons les élections en cette année 2017. La CENI doit convoquer l’électoral le 31 Décembre 2017. Pas de démocratie sans alternance, pas d’alternance sans élection. L’élection mon droit, J’ai ma carte, je veux voter. Nous voulons les élections et la paix ».
Quelques manifestants que nous avons approchés disent continuer les manifestations jusqu’au 31 décembre pour exiger les élections à la CENI.
Ils fustigent le fait que la CENI joue les jeux de la majorité présidentielle on refusant de publier le calendrier.
« Nous disons non à ce comportement de la CENI qui joue le jeu de la majorité présidentielle. Nous sommes des jeunes et nous devons contraindre la CENI à publier le calendrier éléctoral. A partir de ce Samedi, 30 Septembre nous allons commencer des actions citoyennes jusqu’au 31 Décembre. Le maire nous a interdit de mener ce sit-in, il a violé la loi car nous sommes dans un régime d’information », regrette une militante.
Après plus de trois heures de sit-in, les éléments de l’ordre du district ville sont venus disperser les manifestants. Après plusieurs échanges, sans compromis, les Policiers ont chassés ces derniers par des coups de pieds et de matraques.
Les manifestants ont résisté et continué leurs chants hostiles au régime en place et sifflets. Après un tête à tête entre le commandant ville et ces manifestants, un compromis a été retrouvé. Les manifestants ont décidé de mettre fin à leur sit-in avec l’hymne national.
Ils promettent revenir Lundi pour continuer leurs luttes.