Les représentants des parties en conflit, dans le cadre des discussions directes engagées depuis le mois d’avril à Doha entre l’AFC/M23 et le Gouvernement congolais, ont apposé leur signature sur un document qui, dans les faits, ne représente pas un accord en soi, mais un cadre dans lequel devrait se négocier le protocole censé conduire à un accord définitif.
C’est ce que pense Henri Pacifique MAYALA, chercheur à Ebuteli, un institut congolais spécialisé dans les questions de conflits et de gouvernance, dans un entretien avec Radio MAENDELEO ce lundi 17 novembre 2025.
Pour lui, les parties se sont officiellement convenues sur les points qui doivent faire partie de la discussion : huit au total, dont deux déjà validés. Six autres protocoles devront encore être discutés, et ce n’est qu’à l’issue de ce processus que l’on pourra espérer aboutir à un accord.
Cette démarche comporte une certaine ambiguïté, entretenue de part et d’autre, car certaines questions n’ont pas encore trouvé une compréhension commune entre les parties, ajoute Henri Pacifique MAYALA.
Par Omeur Mudekereza