Les jeunes du quartier Cimpunda réunis au sein du groupe universel pour la paix et le développement s’engagent à dénoncer toutes les personnes qui tenteraient de troubler la paix et la sécurité dans leur quartier.
Pour y arriver, ces jeunes sollicitent que les autorités provinciales définissent une politique d’encadrement de la jeunesse.
L’engagement a été pris au cours d’une réunion de réflexion sur la situation sécuritaire organisée dimanche 11 mars 2018.
D’après ces jeunes, l’objectif de cette journée de réflexion est de sensibiliser la jeunesse afin qu’elle contribue à la recherche de la paix, gage d’un développement durable en province.
Pour eux, la lutte contre l’insécurité nécessite l’assistance logistique aux éléments de l’ordre mais aussi l’organisation des opérations de bouclage dans tous les quartiers de la ville.
Ils pensent également que le recensement de toutes les maisons de vente de boissons fortement alcoolisés est importante dans cette lutte contre l’insécurité.
Les jeunes du quartier Cimpunda indiquent que les causes de l’insécurité dans leur milieu sont notamment l’inexistence de la politique de contrôle des armes, le chômage des jeunes et la multiplicité de maisons de ventes des boissons fortement alcoolisés.
Ils précisent que leur structure s’inscrit dans la logique de la campagne « Tujikinge » initiée par le gouvernement provincial et vise à amener la jeunesse de Cimpunda à dénoncer les personnes à la base des actes d’insécurité.
Plusieurs jeunes du quartier Cimpunda et certains cadres de base ont pris part à cette réunion de réflexion qui s’est tenue au centre de santé BDOM Cimpunda/nyamulagira dans la commune de Kadutu