Le collecteur Kawa présente toujours une menace à la population de Bukavu depuis l’avenue industrielle jusqu’à la place de l’indépendance. Il suffit que la pluie tombe pour observer la peur des paisibles citoyens.
La population de Bukavu alerte les autorités urbaines et provinciales sur cette situation afin de définir des mécanismes pour éviter des dégâts qui pourraient encore surgir.
En effet, lorsqu’il pleut, les eaux de ce collecteur débordent et prennent envahissent la route. Une situation qui contribue de plus à la détérioration de la voirie urbaine.
Certains ponts qui permettaient aux citoyens de joindre les avenues environnantes n’existent plus car emportés par les eaux de pluies. C’est le cas du pont qui était situé derrière le centre de recherche et de documentation d’Afrique CERDAF.
C’est également celui situé non loin de l’université libre des pays des grands lacs ULPGL qui relie l’avenue industrielle à l’avenue Inga.
Au niveau de la place de l’indépendance, les mécaniciens communément appelés Kwado qui exercent à cet endroit renseignent que chaque fois que les pluies s’annoncent, ils sont obligés de se déplacer avec leurs matériels craignant ainsi pour leur vie.
« … déplacer nos matériels, c’est sauver aussi nos vies parce que c’est un grand danger ici quand il pleut… les véhicules et les boutiques sont emportés et même les gens meurent… », explique-t-il.
Observant ce collecteur au niveau de la place de l’indépendance, on le compare à un réservoir des déchets. Certaines personnes y jettent leurs déchets même ceux qui exercent des activités commerciales aux alentours.
C’est ce qui occasionne souvent le débordement des eaux qui sont à la base de plusieurs dégâts matériels et humains.
Il y a environ une année, l’ancien maire de Bukavu, Philémon Yogolelo avait annoncé un projet d’érection de garde-fou à cet endroit après qu’une femme avocate au barreau de Bukavu soit emportée par les eaux avec son véhicule mais jusqu’à présent rien n’est fait.