Plus de cent maisons ont été incendiées et une vingtaine autres endommagées dans plusieurs coins de la ville de Bukavu et principalement dans la commune de Kadutu au courant du seul mois de juin qui touche à sa fin.
Le plus grand incendie est celui survenu le 05 juin sur avenue Kakoba au quartier Cimpunda où soixante huit familles se sont retrouvées sans abris, plusieurs biens parti en fumée et d’autres pillés par des personnes de mauvaise volonté.
Deux jours après soit le 7 juin, une dizaine des maisons ont pris feu dans un autre incendie qui s’est déclaré au camp Jules Moke à la brasserie dans la commune de Bagira.
De même, cinq autres maisons sont parti en fumée et d’autres endommagées en date du 10 Juin à Funu A dans la commune de Kadutu.
Cinq jours après soit le vendredi 15 juin, deux autres maisons ont été incendiées au quartier Nkafu, toujours dans la commune de Kadutu.
Le cas le plus récent est celui survenu la nuit de mercredi à jeudi 28 juin au quartier Panzi sur avenue Bizimana en commune d’Ibanda où huit maisons ont été totalement calcinées faisant au passage quarante personnes sans-abris.
Tous ces incendies déclarés enfoncent les victimes dans la misère, une situation qui affecte négativement leur niveau de vie.
Certains observateurs regrettent de constater que l’assistance des autorités provinciales à l’endroit de tous ces ménages a été significativement faible et quasi inexistante.
D’autres cas ne sont même pas pris en considération par les autorités qui n’apportent aucune assistance aux victimes.
C’est plutôt des particuliers qui interviennent au profit de ces victimes en apportant une assistance qui souvent ne leur permet pas de faire face aux multiples défis occasionnés par l’incendie de leurs effets.
Plusieurs de ces familles victimes passent toujours la nuit à la belle étoile, elles manquent de nourriture, des vêtements et n’accèdent pas aux soins de santé de qualité.
Par ailleurs, les services de la protection civile rattachés au gouvernement provincial n’est jamais intervenu en faveur de ces centaines de victimes. Des sources proches de ce service, nous apprenons qu’il ne dispose pas de moyens nécessaires pour mettre en mouvement sa politique.