Le trafic sur la route nationale No2 Bukavu-Goma est bloqué au niveau de la rivière Ndindi qui sépare le Groupement Mbinga Nord à celui de Mbinga Sud dans le territoire de Kalehe.
A l’origine, le Pont jeté sur cette rivière a été emporté par les eaux de ruissellement après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur une grande partie de cette partie de la province du Sud-Kivu vendredi 7 septembre dernier.
Les gros véhicules en provenance de Goma et de Bukavu sont immobilisés de part et d’autre de ce pont depuis le Week-end dernier d’après le président de la société civile locale.
Le président de la société civile de Mbinga Nord Delphin Birimbi laisse entendre que les véhicules légers sont obligés de se frayer le passage dans la rivière mais les gros vihécules ont du mal à traverser.
le président de la société civile de Mbinga Nord Delphin Birimbi invite le gouvernement à prendre contact avec ses partenaires pour faire face à ce problème.
« … le pont qui est jeté sur la rivière Ndindi a été emporté par les eaux de pluie. Comme il pleut abondamment ce dernier temps, c’est un endroit qui est en train de causer énormément des problèmes… c’est depuis vendredi dernier que le passage est bloqué à cet endroit. Il y a eu plusieurs véhicules qui sont bloqués à cet endroit… deux véhicules en panne ont été bloqués dans la rivière Ndindi et c’est par chance que nous avons essayé de tirer un véhicule parmi les deux, et c’est seulement samedi que les petits véhicules peuvent passer difficilement… nous demandons à la cellule infrastructures du gouvernement central de collaborer avec les bailleurs des fonds pour que les travaux reprennent urgemment », plaide Delphin Birimbi.
La société civile explique également qu’à plusieurs endroits, la route est menacée de se couper en deux suite aux éboulements chaque fois qu’il pleut dans ce territoire dont le relief est constitué, pour la plupart, des collines.
Rappelons que les travaux de réhabilitation de cette route effectués dans le cadre du projet proroute avec l’appui de la Banque Mondiale avaient été suspendus.
Et pour cause, la société civile avait accusé la compagnie qui travaillait sur cette route de commettre des abus sur la population locale.
La banque mondiale avait promis la reprise des travaux aussitôt l’enquête sur ces allégations terminées.
Rappelons que les éboulements sont souvent signalés sur cette route avec des conséquences sur la route mais également des dégâts humains.