Des cas d’attaques d’hommes armés non autrement identifiés sont toujours signalés dans la plaine de la Ruzizi en territoire d’Uvira.
Des véhicules du transport en commun, des passagers à bord des motos et des paisibles citoyens sont régulièrement attaqués.
Lors de ces attaques, certaines personnes sont tuées, d’autres blessées, des biens pillés ainsi que des personnes emportées dans la brousse.
Selon des sources concordantes sur palce, il ne se passe plus trois jours sans que des cas d’attaques d’hommes armés non autrement identifiés ne soient signalés dans la plaine de la Ruzizi.
Le dernier cas est survenu dans la nuit de mercredi à ce jeudi premier novembre lorsqu’un militaire FARDC a été blessé par balle par des inconnus armés à Bwegera et une personne poignardée jusqu’à trouver la mort à Rutanga.
Selon d’autres sources, des bus des agences qui effectuent le transport en commun Bukavu-Uvira et vice versa sont la cible d’hommes armés dans la plaine de la Ruzizi.
Ces bandits dépouillent les passagers de leurs biens, certains sont tués d’autres blessés d’autres encore enlevés et amenés à une destination inconnue.
Aujourd’hui, les passagers qui quittent Bukavu pour se rendre à Uvira et vice versa n’ont le cœur tranquille que lorsque le véhicule arrive à destination.
C’est ainsi que pour éviter ce problème, certains congolais trouvent des documents migratoires pour leur permettre de passer par le Rwanda et le Burundi afin d’atteindre la cité d’Uvira.
Ils estiment qu’en passant par les pays voisins, ils sont à l’abri de toute attaque d’hommes armés non autrement identifiés.
Des analystes estiment que la circulation incontrôlée des armes légères et de petits calibres dans cette partie du Sud-Kivu serait l’une des raisons à la base de la persistance de l’insécurité.
Selon eux, il s’avère indispensable que les services de sécurité puissent s’impliquer dans la recherche de la sécurité dans la plaine de Ruzizi et ainsi protéger la population et ses biens.