Les habitants du groupement de Kalonge dans le territoire de Kalehe dénoncent la prolifération des barrières illégales dans plusieurs villages cette entité.
A en croire le coordonnateur du Cadre de Concertation pour la Paix et le Développement de Kalonge Théophile Nyakarhale, plus de 5 barrières illégales sont érigées.
Certaines sont contrôlées par les militaires des FARDC et d’autres par des personnes non identifiées.
Il précise qu’ à chaque barrière, les paysans sont obligés de payer un montant qui varie entre deux cent et trois cent franc congolais à chaque passage y compris même les élèves qui se rendent à l’école.
Théophile Nyakarale cite l’exemple de la barrière érigée à l’endroit dénommé Kasirusiru toujours à Kalonge ou l’on retrouve en même temps les militaires et les agents de la chefferie de Buhavu qui se partagent la somme payée par les passants.
Le président du Cadre de Concertation pour la Paix et le Développement de Kalonge estime que cette situation vient accentuer la pauvreté et le degré de vulnérabilité de la population de cette partie du territoire de Kalehe.
A l’heure actuelle, les habitants de Kalonge qui exercent les activités au marché de Mudaka dans le territoire de Kabare sont le plus victimes car obligé de payer une importante somme d’argent parfois supérieure à leurs gains.
« … actuellement ce qui se fait voir c’est que les personnes les plus pauvres ne peuvent pas voyager pourtant Kalonge et Mudaka faisaient une bonne communication parce que les petits commerçants pouvaient faire Kalonge et Mudaka aller et retour… on a déjà évalué le montant de l’argent consommé, sur la route si on n’a pas de bagage, c’est à peine 1500fc ou plus… vraiment, si ce serait possible, nous demandons aux autorités de nous aider en supprimant certaines de ces barrières », plaide Théophile Nyakarale.
Le coordonnateur du cadre de concertation pour la paix et le développement de Kalonge demande aux autorités de s’impliquer pour la suppression de certaines barrières dans cette contrée de la province du Sud-Kivu.
Nous avons tenté en vain de contacter le commandant de la 33 région militaire et le chef de poste d’Etat d’encadrement administratif de Kalonge pour leur version de faits.