Les affrontements entre des éléments se réclamant Wazalendo et les troupes de l’AFC/M23 ont repris tôt le matin de ce lundi 23 juin 2025 dans plusieurs villages de Mulamba et Burhale dans le territoire de Walungu.
Alors qu’une accalmie s’est observée presque toute la nuit de dimanche à ce lundi après d’intenses affrontements dans la journée, les habitants se sont réveillés à nouveau sous des coups de feu.
Des sources sur place rapportent que les troupes de l’AFC/M23 ont avant avancé jusque dans le centre de Bwahungu et le sous groupement de Muzinzi et même la vallée de Mubondwe, qui était jusque-là occupés par les Wazalendo.
Jusque en cette mi-journée, des tirs à l’arme lourde et légère se font entendre paralysant ainsi toutes les activités.
L’on rapporte la mort d’au moins deux civils qui ont été atteints par balles dans les affrontements de dimanche dernier et dont les corps sont encore visibles dans la zone, explique un défenseur des droits humains de la place.
Celui-ci rapporte que ça fait déjà plus de cinq jours que ces affrontements ont commencé et ce lundi, leur intensité a carrément doublé. Des maisons d’habitation ont même été touchée par des obus dans cette zone actuellement théâtre des affrontements.
Précisons qu’aucune école n’a ouvert cette porte et les mouvements des populations qui fuient les affrontements ne fait qu’augmenter.
Un week-end particulièrement tendu
Les affrontements entre des éléments se réclamant Wazalendo et les troupes de l’AFC/M23 se sont poursuivis tout le week-end de vendredi 20 à dimanche 22 juin 2025 dans certains villages de Mulamba et Burhale dans le territoire de Walungu.
Des sources sur place rapportent que ces affrontements se sont intensifiés la soirée de samedi 21 et ont duré toute la nuit de samedi à dimanche 21 juin principalement vers les villages de Muzinzi, Chihambe, Chibeke et autour de Bwahungu.
Les belligérants ont même fait recours aux armes lourdes au point de provoquer des dégâts matériels plus précisément des maisons touchées par des obus. Cette situation a provoqué une forte panique au sein de la population locale paralysant même la tenue des cultes dans des Eglises locales.
Tout l’avant-midi de dimanche 22 juin, des mouvements intenses des militaires étaient visibles allant dans tous les sens, une situation qui a laissé la place aux évidences de nouveaux affrontements.
Par la Rédaction