« C’est du mensonge pour ceux qui pensent que le Congo sera un jour vendu » ; « c’est le moment où jamais aux congolais de se lever comme un seul homme pour dire non à toute forme d’agression Rwandaise » ; « Eternel Dieu, nous voulons la paix et rien que la paix » ; « non à l’hypocrisie de la communauté internationale » ; « FARDC allez de l’avant, les congolais ont besoin de la paix ».
Ce sont là quelques messages que scandaient les participants à la marche pacifique organisée à Bukavu lundi 27 janvier 2025 par les forces vives du Sud-Kivu visant à dire non à l’agression rwandaise contre la RDC via le M23.
L’avant midi de lundi 27 janvier, le tronçon allant de la Place Munzihirwa à la place de l’indépendance était noire de monde. Une foule nombreuse constituée essentiellement des acteurs de la société civile, quelques agents de l’admiration publique et militants des partis politique a, à travers cette marche, exprimé son opposition à l’attitude belliqueuse du Rwanda et de l’Ouganda face à la République Démocratique du Congo.
Dans le mémorandum lu au terme de cette manifestation, les forces vives du Sud-Kivu ont manifesté leur déception par le fait que la réunion extraordinaire du conseil de sécurité des nations-unies tenue le dimanche n’a pas aboutie à une résolution contraignante contre le Pays agresseur.
Malgré les appels au cessez-le feu et au retrait immédiat des troupes rwandaises sur le sol congolais, ces dernières ne font que progresser provoquant des désastres, ce qui dénote d’une complicité de la communauté internationale.
Les forces vives du Sud-Kivu dénoncent également les prises de positions parfois ambiguës des pays comme la France, des Etats unies d’Amérique et la grande bretagne en rapport avec la guerre actuelle. Un extrait lu ici par Me Néné Bintu, présidente du Bureau de Coordination de la société civile du Sud-Kivu.
Répondant à la préoccupation des manifestants après réception du mémorandum, le gouverneur de province, le professeur Jean-Jacques Purusi a promis de le faire parvenir à sa haute hiérarchie pour des dispositions idoines.
Pour Me Pascal Mupenda, cadre du BUREC ayant également pris part à cette marche, la mobilisation de lundi 27 janvier 2025 est un signe d’un éveil de conscience qui traduit l’unité nationale autour du combat pour l’unité de la RDC, d’où l’appel à plus d’engagement pour barrer la route à l’ennemi.
Par Ricky Ombeni