L’Université Évangélique en Afrique (UEA) a clôturé en beauté l’année académique 2024-2025. C’était à l’occasion d’une triple cérémonie organisée le week-end, à savoir la collation des grades académiques, la clôture de l’année écoulée et l’ouverture officielle de l’année académique 2025-2026.
Avec un taux de réussite de 84,4 %, plus de 500 lauréats issus des systèmes Padem et LMD ont solennellement été mis sur le marché de l’emploi, après avoir brillamment terminé leur parcours dans les différentes facultés.
Dans son allocution, le professeur Ngongo Kilongo Fatuma, rectrice de l’UEA, a exprimé sa fierté face aux résultats atteints, malgré une année marquée par des contraintes majeures.
Elle a notamment évoqué l’insécurité persistante à l’Est du pays, qui a eu un impact sur les effectifs et sur le pouvoir d’achat des ménages, perturbé par la fermeture de certaines institutions bancaires.
La rectrice de l’UEA déplore néanmoins le fait que très peu d’étudiants ayant terminé dans le système LMD arrivent à poursuivre vers le master. Elle les appelle à ne pas s’arrêter au niveau de la licence, mais à envisager une formation plus approfondie pour renforcer leur compétitivité professionnelle.
De leur côté, les lauréats se sont dits reconnaissants envers l’institution pour la qualité de la formation reçue. L’un d’eux, Baraka Muderwa Benjamin, finaliste en sciences agronomiques, promet de mettre son savoir au service du développement communautaire.
Pour l’année 2025-2026, l’UEA prévoit de renforcer la qualité de l’enseignement, notamment à travers la formation continue des enseignants, et d’améliorer l’accès à Internet à coût réduit pour permettre un meilleur apprentissage numérique.
Il convient de rappeler que l’Université Évangélique en Afrique organise cinq principales facultés, à savoir : Médecine et santé communautaire, Sciences agronomiques et environnement, Sciences sociales, Sciences économiques et gestion, ainsi que Théologie.
Par Myriam Mufano